Charles Millon : Comment l’Europe va t’elle assumer sa future défense ?
TV Libertés émission Porte Voix
Charles Millon : Comment l’Europe va t’elle assumer sa future défense ?
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=2OMv5ImUBR4]
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Charles Millon : Comment l’Europe va t’elle assumer sa future défense ?
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[youtube https://www.youtube.com/watch?v=uM-z1Fd2IGw]
Nous voici arrivés au terme de la campagne de la primaire.
Je vous avais donné les raisons de mon vote pour François Fillon.
Il a magistralement remporté le 1er tour, déjouant ainsi les pronostics et les souhaits de tous les acteurs du politiquement correct.
Il convient dimanche de transformer l’essai en allant voter: c’est votre mobilisation qui sera déterminante.
Ne laissons pas la gauche choisir le candidat de la droite aux présidentielles de 2017 !
Charles Millon
Ancien Ministre de la Défense
Amis qui me suivez et qui m’interrogez, dimanche à la primaire je voterai François Fillon.
Et pour le programme et pour l’homme.
Son programme, il l’a bâti après avoir effectué un diagnostic fouillé et rigoureux de l’état de la France en partant du terrain et des réalités.
Des projets qui nous sont proposés, c’est celui qui m’apparaît le plus sérieux.
Sur l’éducation, l’économie, l’immigration il tente un juste équilibre entre autorité et liberté.
Sur la place de la France en Europe et dans le monde, il porte un regard lucide et décalé par rapport aux autres candidats.
C’est l’un des premiers qui ont dénoncé le totalitarisme islamiste et pris la défense des Chrétiens d’Orient, c’est l’un des premiers qui ont souligné la nécessité d’un dialogue franc avec la Russie.
L’homme, est droit et libre.
Il est attaché tant à ses valeurs familiales et sociétales qu’à ses convictions religieuses et ne l’a jamais caché.
C’est un catholique social, un libéral conservateur.
Il analyse les fractures françaises sans hystérisation, mais en appelant un chat un chat.
Charles MILLON
Ancien Ministre de la Défense
C’est le journal Marianne, dans son édition en ligne du 7 septembre, qui a dévoilé l’énième détournement des fonds destinés à l’inclusion et l’insertion des personnes en situation de handicap dans le monde du travail. Ce nouveau tour de passe passe budgétaire permettra selon le ministre de l’Education nationale de financer le renforcement de la sécurité dans les universités.
C’est sans aucun état d’âme que François Hollande fait une nouvelle fois les poches du fond public pour l’insertion des personnes handicapées (FIPHFP)[1] : 30 millions d’euros ne seront pas réclamés aux universités au titre de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances mais directement affectés à la sécurité par les universités elles-mêmes.
Et le gouvernement n’en est pas à son coup d’essai. Le journal avance la somme de 300 millions d’euros qui auraient été subtilisés dans le fonds handicap sur la durée du quinquennat.
La double peine a été réduite en 2003 pour les criminels mais manifestement pas pour les personnes en situation de handicap !
Le même gouvernement qui a déjà repoussé aux calendes grecques la mise en accessibilité des lieux publics pour les personnes handicapées vient maintenant détrousser les fonds servants à leur inclusion. Et pourtant, dans son discours de clôture de la 4e Conférence nationale du handicap, le Président de la république se permettait d’affirmer qu’il faisait de l’amélioration des conditions d’insertion professionnelle et de la sécurisation des salariés handicapés une de ses grandes priorités. Fadaises.
Et que dire de ce qui se passe dans les écoles ? Ce sont près de 10% des enfants en âge scolaire qui relèvent d’un handicap au sens de l’Education nationale et du ministère de la Santé. Une fois de plus, en cette rentrée scolaire, des dizaines de milliers d’enfants sont ostracisés, parfois renvoyés dans leurs foyers le jour même de la rentrée comme des pestiférés faute d’AVS (Auxiliaires de vie scolaire), de notifications MDPH rendues à temps ou prévoyants des aménagements adaptés, voire par le simple refus de chefs d’établissements de gérer la question du handicap dans leur école.
Le défenseur des droits comme le Comité des droits de l’enfant de l’ONU ont déjà tapé sur les doigts de la France, au nom de ces « enfants invisibles » sans résultat, hélas.
Derrière les chiffres il existe une réalité glaçante: celle de la mise au ban de la société de plusieurs centaines de milliers d’enfants. François Hollande s’était engagé à pérenniser les emplois déjà affectés à l’Education nationale pour l’accompagnement des élèves handicapés et à créer 6 000 postes dès la rentrée 2016. Où sont ces AVS aujourd’hui ? Nulle part.
Le nombre d’enfants sans solution ou orientés de force vers des établissements inadaptés (ITEP, IME), contre l’avis des parents et des soignants, est toujours aussi important ; avec les piteux résultats que l’on connaît. Moins de 3% des enfants passés par ces structures sont à même de poursuivre des études supérieures: alors que dans leur très grande majorité, ces futurs adultes auraient la possibilité, en suivant un parcours scolaire normal, de devenir autonomes économiquement. Avec ce système d’exclusion presque totale, on les prédispose au contraire à la précarité et au chômage, pour certains même à une dépendance et une prise en charge à vie.
L’accueil par l’école des enfants handicapés ne doit plus être considéré par l’Etat comme un service qu’il rendrait aux parents mais comme un droit entier de l’enfant à être scolarisé. Afin qu’il trouve plus tard toute sa place dans notre société.
Charles Millon
Ancien Ministre de la Défense
Président de l’Avant-Garde
[1] Le FIPHFP est l’organisme public chargé de collecter les contributions des trois fonctions publiques qui ne satisfont pas à l’obligation d’emploi de 6% de personnes handicapées.
https://www.tvlibertes.com/2016/09/19/10331/charles-millon-rompt-le-silence-entretien-exclusif
Charles Millon est ancien ministre. Il a été ambassadeur, maire, député, président de groupe à l’Assemblée nationale, président de Conseil régional… mais depuis plusieurs années, il s’est tourné vers la réflexion et les propositions, notamment avec la création du réseau collaboratif “L’Avant-garde” ou d’un think tank de droite en compagnie de personnalités comme Charles Beigbeder. Très fin connaisseur des droites françaises, Charles Millon rompt un long silence médiatique pour répondre aux questions d’Elise Blaise. Il donne son point de vue sur Alain Juppé dont il a été le ministre, sur les Républicains et le Front national. Personnalité de la “droite hors les murs”, l’ancien ministre revient aussi sur la politique étrangère de la France et sur son intervention sur le théâtre militaire syrien.
Nicolas Sarkozy, dont le dernier livre fait grand bruit médiatique depuis quelques jours, semble découvrir soudainement que la France a une identité propre, que celle-ci est chrétienne dans ses racines et son développement, ou encore que l’immigration de masse est un souci.
Soyons justes : il avait développé en filigrane ces thèmes lors de sa campagne victorieuse de 2007, à l’instigation de quelques conseillers.
Seulement, depuis l’eau avait coulé sous les ponts, et son quinquennat n’avait pas manqué de mettre en lumière sa capacité à accomplir le contraire de ce qu’il prêchait la veille.
Vérité en-deçà de l’élection, erreur au-delà ?
Doit-on rappeler que : Nicolas Sarkozy qui réclame aujourd’hui un « Schengen 2 » est celui-là même qui, passant outre la volonté du peuple, a fait adopter un traité européen reprenant le projet pourtant rejeté par les Français en 2005 ; Nicolas Sarkozy qui assure aujourd’hui vouloir expulser les criminels étrangers après la purge de leur peine est bien celui qui a supprimé la double peine ; Nicolas Sarkozy annonce qu’il abrogera la loi Taubira et le lendemain qu’il la gardera.
Bref, ajoutant à tout cela des mesures économiques démagogiques, il tente d’accaparer aujourd’hui l’électorat de droite exaspéré.
Tous ces thèmes de l’identité, l’immigration, l’économie, sont capitaux mais, de grâce, déclinons-les en profondeur et avec mesure et harmonie ; sans les excès ou les incohérences de propositions de circonstance.
En réalité, l’Arabie saoudite est en conflit, sur tous les plans.
Tout d’abord sur le plan économique, elle mène une « sorte de guerre du pétrole » elle a engagé une partie de bras de fer non seulement avec les Etats-Unis, mais aussi avec le Canada, l’Iran et la Russie.
Elle a délibérément laissé grand ouvert le robinet du pétrole et du gaz pour étouffer toute concurrence, notamment celle venue des gaz et pétrole de schiste en Amérique.
Elle y a en partie réussi.
Mais les conséquences de cet « anti-choc pétrolier » se font ressentir dans le monde entier.
Conflit militaire, ensuite, particulièrement celui qu’elle mène avec quelques alliés sunnites, de façon tout à fait illégale d’ailleurs, sans que personne ne s’en émeuve, au Yémen contre les Houthis, dont le seul tort est d’être soutenus par l’Iran.
D’ailleurs dans ce conflit sunnites/chiites, l’Arabie saoudite avait participé il y a quelques années à la répression menée à Bahrein dans le plus grand silence médiatique, Bahrein où la famille sunnite régnante doit composer avec un peuple majoritairement chiite.
Elle s’est traduit récemment par son refus de financer l’armement des forces libanaises, et ce pour protester contre l’intervention du Hezbollah aux côtés du régime de Bachar El Assad en Syrie.
Frères musulmans qui, tout comme l’Etat islamique, contestent la suprématie du pouvoir wahhabite saoudien sur les lieux saints.
En fait, l’Arabie Saoudite est aujourd’hui en conflit feutré ou déclaré avec à peu près tout le monde, sauf bien entendu avec les pays qu’elle a vassalisés, ou avec les Occidentaux à qui elle vend du pétrole, et chez qui elle place les dividendes de ses rentes financières colossales.
En conflit bien entendu avec tout ce qui est chiite, ou suspect d’hétérodoxie pour ces sunnites ultraconservateurs : Iran, Yémen, Syrie alaouite, Hezbollah libanais, forces irakiennes chiites…
En conflit avec les Frères musulmans, qu’elle a aidé à écarter du pouvoir en Tunisie et en Egypte.
En conflit contre les salafistes-djihadistes de l’Etat islamique, en Irak-Syrie comme en Libye.
En rivalité constante avec les émirats du Golfe, le Qatar en tête.
Seule alliance nouvelle, et particulièrement inquiétante sur le plan géopolitique, celle que l’Arabie saoudite a nouée avec la Turquie de M. Erdogan.
Une alliance née de la situation syrienne, où chacun des deux grands pays compte avancer ses pions, la Turquie pour bénéficier d’une profondeur stratégique, et prête à annexer de facto une partie du territoire, mais surtout pour empêcher la constitution d’un véritable Etat kurde ; l’Arabie saoudite pour contrer l’influence grandissante de l’Iran qui organise, aux côtés des Russes, la reconquête du pays par les forces du régime, ralliant alaouites, kurdes, chrétiens et Hezbollah libanais.
Cette alliance de circonstance peut néanmoins achopper sur quelques points : la Turquie soutient les Frères musulmans, et ne considère toujours pas le Maréchal Sissi comme un interlocuteur valable en Egypte.
Par ailleurs, une alliance anti-chiite risquerait de l’emmener trop loin, alors qu’elle a besoin de garder des rapports apaisés avec son voisin iranien, qui partage des centaines de kilomètres de frontière avec elle.
Quoiqu’il en soit, face à la situation syrienne, Turquie et Arabie saoudite collaborent sur le terrain, envisageant même d’envoyer des troupes au sol.
L’incohérence des chancelleries occidentales ne fait qu’ajouter au chaos qui menace tout le Proche-Orient.
La France notamment, dont le président François Hollande a décoré discrètement un prince saoudien récemment, ne dit rien devant l’ingérence grandissante du royaume dans la région, et en particulier sur la « guerre sale » du Yémen qui aurait fait déjà plus de 6000 morts.
Ceci s’explique en partie par ses liens commerciaux avec les pétromonarchies du Golfe.
Ainsi donc, ces tensions qui embrasent le Proche-Orient et dans tout le monde arabe, risquent de provoquer plus qu’une guerre régionale, un conflit international où se trouvent impliquer déjà la Russie, Les Etats Unis, la France et la Grande Bretagne.
Entre Arabie saoudite, Iran et Turquie, bien malin qui saura dire aujourd’hui qui prendra le leadership de la région.
Mais l’on est en tout cas forcé de constater que le royaume protecteur de Médine et de La Mecque s’est aventuré depuis quelques années dans une politique extrêmement agressive.
Pour l’instant l’Arabie saoudite a été peu touchée par le terrorisme.
Pourtant tiendra-t-elle longtemps économiquement avec des cours du pétrole si bas ?
Sa population est-elle prête à accepter la diminution de ses allocations et subventions ?
Les rigoureuses lois wahhabites, notamment vis-à-vis des femmes, des homosexuels ou des « blasphémateurs » satisferont-elles longtemps encore ce peuple ?
Ces questions se posent. Enfin, à se faire haïr ainsi par la moitié de la planète, le royaume saoudien s’est aventuré sur une mauvaise pente.
D’autant qu’il partage avec les USA certaine responsabilité dans la création et le développement de mouvements salafistes ou djihadistes.
Un retournement de situation, pourrait faire que des terroristes frappent un jour sur son sol.
Enfin, la politique générale de l’Arabie saoudite se caractérise par son repli sur soi.
Elle ne prend ainsi que très peu part à l’accueil des réfugiés de Syrie et d’Irak, leur préférant les travailleurs migrants du sud-est asiatique.
Aujourd’hui la politique menée par l’Arabie Saoudite est source d’instabilité permanente et provoque un climat de tension préoccupant pour la Région toute entière.
Charles Millon
Ancien Ministre de la Défense
Président de l’Avant Garde
La guerre est totale entre les terroristes musulmans et notre civilisation judéo-chrétienne.
Hier à Saint-Etienne-du-Rouvray, ils ont montré une nouvelle facette de son visage : l’ennemi pour eux, c’est la chrétienté.
Avant hier, nous avons fêté le premier martyr apôtre avec Saint Jacques, aujourd’hui nous avons sur la terre de France le premier martyr de cette guerre engagée par DAECH.
À nous de prendre nos responsabilités pour que cette guerre ne se généralise pas. À nous d’engager toutes les mesures pour que cette nouvelle idéologie totalitaire qu’est l’islamisme radical ne puisse avoir de nouveaux adeptes prêts à donner leur vie pour tuer et semer la terreur révolutionnaire.
À nous d’expulser ou d’interner tous les imams qui prêchent cette idéologie dans les mosquées, les écoles coraniques ou les centres culturels musulmans.
À nous de demander des explications et si nécessaire de suspendre nos relations diplomatiques avec tous les pays qui financent directement ou indirectement cette bête immonde qu’est DAECH.
À nous de faire pression sur Recep Tayyp Erdogan pour qu’il ferme effectivement la frontière avec la Syrie, sans quoi il se rend gravement complice du terrorisme islamique.
À nous de conclure une vraie alliance au travers d’un pacte avec tous les pays qui subissent aujourd’hui l’agression armée de DAECH ou de ses filiales telles que Boko Haram, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie.
À nous d’offrir à ces pays non seulement un soutien militaire, comme le fait d’une manière admirable la France au Mali et dans toute cette région d’Afrique.
Mais aussi un programme de développement économique, social et culturel. A nous de demander aux responsables musulmans français de condamner solennellement ces horreurs et tout texte appelant à la violence et au meurtre.
À nous d’interdire la vente d’ouvrages appelant au djihad et de fermer les sites djihadistes en libres accès sur le territoire.
À nous d’engager d’une manière extraordinaire un soutien aux chrétiens d’Orient qui sont aux avant-postes pour défendre notre civilisation et nos convictions spirituelles.
Sur le plan national, à nous de prendre toutes les mesures qui s’imposent :
Aujourd’hui ce n’est plus l’heure du débat et de l’hésitation. Nous avons dénommé l’ennemi, nous lui avons déclaré la guerre, maintenant prenons les moyens pour la gagner. Il en va de la survie de notre civilisation.
Nous croyons profondément en la force des valeurs qui ont fondé l’Occident chrétien et dans ce combat civilisationnel qui est engagé, nous sommes persuadés qu’elles triompheront de la barbarie islamiste.
Car la vie aura toujours le dessus sur l’instinct de mort et l’espérance vaincra les puissances des ténèbres.