Mes vœux pour 2016

La nation française est fragilisée par la déchirure de son tissu social et la paix sociale est menacée. On le constate dans nos banlieues, avec la confrontation sourde entre natifs et migrants, avec le chômage endémique qui provoque de plus en plus de marginaux, avec des tensions raciales et religieuses qui malheureusement surgissent ici et là.

C’est pourquoi nous appelons de nos vœux l’affirmation d’une vraie politique familiale, car nous savons que la famille est le premier lieu d’éducation et le dernier lieu de solidarité.

C’est pourquoi nous souhaitons que la loi garantisse la pérennité des « communes », qui sont  les collectivités où se tisse le lien social, où des milliers de conseillers municipaux « bénévoles » se dévouent pour le bien commun. Ce qui explique que nous sommes opposés à ces fusions et concentrations que le législateur tente d’imposer pour des raisons « techniques » qui ignorent totalement la dimension humaine de ces communautés.

C’est pourquoi nous espérons qu’enfin soit mise en œuvre une politique offrant à chacun un vrai parcours éducatif, que soit valorisés l’apprentissage et l’alternance, que surtout soit respecté de manière scrupuleuse le libre choix des parents pour l’éducation de leurs enfants. Même sans évoquer le point de vue moral, d’un simple point de vue pragmatique, une éducation réussie c’est un chômeur de moins.

C’est pourquoi nous demandons une révision de notre fiscalité : qu’elle privilégie l’investissement, qu’elle facilité l’entreprenariat, qu’elle garantisse la pérennité du patrimoine familial. Le chômage reculera essentiellement par la création et le développement d’entreprises familiales, à l’instar de ce qui se passe en Allemagne et en Italie.

La France est confrontée à une nouvelle idéologie totalitaire : « l’islamisme radical », qui menace la paix civile tant sur le plan intérieur que sur le plan international. Les tenants de cette idéologie ont déclaré la guerre à la civilisation judéo-chrétienne. Nos gouvernants, pour y faire face, doivent faire preuve de courage et de lucidité.

Cette idéologie se nourrit bien sur d’un chômage endémique, d’une marginalisation sociale qui amène les jeunes à la désespérance. Elle exerce son emprise sur des jeunes français de deuxième et troisième génération qui n’ont pas trouvé leur place dans notre communauté. Elle se nourrit aussi de cette approche matérialiste et consumériste qui est prônée par trop de médias et de supports commerciaux.

C’est pourquoi nous souhaitons que soit privilégiée une politique respectueuse de la « personne », qui garantisse dans le domaine de l’éducation, de la culture, des médias… une vraie pluralité avec des moyens nouveaux tels que le « bon scolaire » et le « chèque culture ».

C’est pourquoi nous appelons de nos vœux une vraie politique favorisant l’éducation populaire, par le soutien donné aux mouvements éducatifs (qu’ils soient sportifs ou éducatifs, laïcs ou religieux). C’est là une condition essentielle de l’assimilation des migrants qui souhaitent devenir français. C’est ainsi qu’ils découvriront la culture qui fonde l’identité de notre pays.

Sur le plan international, bien sur nous saluons l’engagement de nos forces militaires pour combattre cette idéologie, et nous soutiendrons nos gouvernants pour qu’en aucun cas la garde ne soit baissée. Mais nous souhaitons qu’ils soient lucides dans leurs alliances et refusent de cautionner des pays qui tergiversent pour condamner cette nouvelle idéologie.

Depuis des années la démocratie française offre le paysage affligeant d’une classe politique qui se dispute, qui se déchire, qui exclut sans motif, qui condamne sans raison, et ce sans offrir une espérance à sa jeunesse et sans proposer un projet pour notre pays.

Les dirigeants ressassent les mêmes discours, les mêmes constats, les mêmes solutions. Ils se refusent à constater que les Français veulent des gouvernants qui gouvernent et non des techniciens qui administrent. Si on les mobilise, les Français sont capables de porter des vraies réformes et même de vivre des vraies ruptures.

Pour ce faire nous souhaitons qu’émerge une nouvelle élite politique qui soit enracinée et qui soit à même de provoquer l’enthousiasme.

Nous appelons de nos vœux que les responsables politiques, obsédés par l’élection présidentielle, sortent de leurs petits jeux pré-électoraux, qu’ils fassent connaître leurs convictions, et qu’ils témoignent au lieu de discourir.
Notre pays est confronté à des défis qui affectent l’existence même de l’homme. On le constate au travers des débats dits sociétaux. – PMA, GPA, transhumanisme, eugénisme.

Que les hommes politiques soient à la hauteur de ces enjeux, et aient le courage de faire connaître leur engagement dans ce domaine.

Notre pays est confronté à une crise de l’emploi exceptionnelle. Qu’enfin les hommes politiques acceptent de revenir sur des structures dépassées, sur des situations acquises, sur des corporatismes égoïstes, et proposent des solutions innovantes.

Notre pays a à faire face à une querelle idéologique. Que les partis politiques institutionnels prennent conscience qu’en se construisant un ennemi intérieur, en désignant à la vindicte un parti politique qui aujourd’hui obtient entre 30 et 40% des suffrages, ils créent les conditions d’une confrontation civile insupportable dans une démocratie.

Nos gouvernants, au lieu d’exclure et d’excommunier, doivent rechercher les conditions de la paix civile au travers des réformes institutionnelles et du respect des opinions de chacun.

Le printemps de nos consciences a commencé, nous le porterons à l’Avant-Garde.

Très belle année 2016 à vous toutes et vous tous, qu’elle vous soit heureuse et nous permette de nous rassembler tous,

Charles Millon

http://blog.lavant-garde.fr/mes-voeux-pour-2016-charles-millon/